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Promotion Collectif de la fleur française : un bouquet d’annonces

Plus de 180 personnes ont été accueillies le 20 janvier 2025 à Paris, à l'occasion de l'AG du Collectif de la Fleur Française (CFF).

Les adhérents du Collectif de la fleur française se sont réunis en assemblée générale ordinaire à Paris le 20 janvier dernier. L’association, en plein essor, est fière, entre autres, d’être partie prenante du projet Multiflora.

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Plus de 180 personnes ont été accueillies pour l’assemblée générale ordinaire du Collectif de la fleur française (CFF) dans le centre de séminaires Fiap, à Paris, le 20 janvier 2025.

« Nous avons atteint les 651 membres – contre 607 en 2023 –, et ce malgré les cessations d’activité », annonce d’emblée Hélène Taquet, présidente depuis huit ans de ce collectif qu’elle a contribué à créer. Le bilan est très positif. « Nous regroupons aujourd’hui 279 horticulteurs, 326 fleuristes, huit grossistes, 35 membres sympathisants et cinq organismes de formation (contre deux en 2023) », détaille la professionnelle.

« Je tiens à rappeler l’obligation, depuis début septembre, d’avoir deux parrains ou marraines pour toute demande d’adhésion [...]. Cela permet de faire la chasse aux resquilleurs », insiste-t-elle.

Accompagner et développer les fleurs coupées durables

Cette année a été marquée par la première participation du CFF au Salon du végétal en septembre 2024, entraînant de nombreux contacts avec les écoles, élèves, grossistes comme fournisseurs. « À cette occasion, nous avons obtenu, grâce au travail de quelques membres, des subventions de la région Île-de-France, de la chambre des métiers et de l’artisanat des Pays de la Loire (Sarthe) et de la région Centre-Val de Loire. »

Parmi ses autres satisfactions, faire partie des heureux lauréats, aux côtés des cinq autres partenaires d’un appel à projets Casdar*-FranceAgriMer. Le projet en question – Multiflora –, coordonné par le Cream (Centre de recherche et d'expérimentations agricoles méditerranéen), vient juste de débuter pour une durée de 42 mois. Il vise à accompagner et développer la production française de fleurs coupées durables.

Les Journées de la fleur française de 2024 ont eu moins de retombées médiatiques nationales, « en lien avec la dissolution de l’Assemblée nationale et les JO, commente Hélène Taquet. En revanche, nous avons eu un bon retentissement local, avec 100 participations supplémentaires par rapport à 2023, soit 200 au total et 1 500 bouquets cachés. »

Davantage de villes ont participé, et des écoles ont exprimé leur volonté de se joindre à l’événement !

études autour des pesticides

La rencontre de ce 20 janvier a donné l’occasion de lancer un chantier d’études autour des pesticides. « Nous avons une intuition à confirmer, par des chiffres, à démontrer scientifiquement ». La constitution d'un groupe de travail et de recherches autour des fleurs et des pesticides, s’est ainsi créé à l'initiative de Mathilde Bignon, Justine Waignier et Justine Beaussart, toutes trois fleuristes, designers florales.

De gauche à droite: Justine Beaussard et Justine Waignier de Nebbia Studio, Hélène Taquet, présidente du CFF, et Mathilde Bignon, co-fondatrice de Desirée Fleur. (© C. Nioncel)

Des rendez-vous techniques

L’assemblée générale du CFF s’est poursuivie en accueillant la floricultrice québécoise Chloé Roy, fondatrice de la ferme florale Floramama (à Frelighsburg, au Québec), qui a dévoilé les stratégies à mettre en place pour une exploitation rentable et proposé une session de dédicaces de son ouvrage.

Freya Joy Garden Flowers, une styliste florale et formatrice en fleurs françaises et locales, a proposé un atelier sur la démonstration « No floral foam », avec une conversation autour des techniques de fleuriste éco-responsable.

Tiphaine Turluche, fondatrices des Bottes d'Anémone, a partagé son expérience sur « le business des fleuristes grâce à la fleur française".

Le CFF compte renouveler ces rencontres et mettre sur pied des rendez-vous techniques pour permettre à ses membres d’acquérir ou de renforcer de nouvelles compétences.

*Casdar : compte d’affectation spéciale développement agricole et rural.

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